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C'était ce soir avec les candidats au bâtonnat de Paris

Photo du rédacteur: stephane ballerstephane baller

Dernière mise à jour : 3 nov. 2020


H-After le sixième de la saison et un plateau exceptionnel avec les 2 binômes de candidats au Bâtonnat de Paris 2022 et Vincent Maurel actuel Bâtonnier des Hauts de Seine qui nous avait permis la première édition de ce débat en 2018 et a pu faire partager son expérience de la promotion et de la diffusion des politiques de diversité et d'inclusion, ou de la prise en compte des accidents de la vie de plus en plus nombreux dans un ressort qui comptes aussi bien de grosses structures que des cabinets à taille humaine.


Près de 2 heures de débat au lieu des 90 minutes - démarrez le replay à la 8ième minute - initialement prévues et une atmosphère constructive, des questions des participants, étudiants, avocats, associés ... dommage il manquait des élèves avocats !

Et le plus important à la sortie plein de beaux projets pour certains déjà portés par Droit comme un H ! Mais les candidats nous ont poussés à aller plus loin comme Xavier Autain qui nous a exhortés à revendiquer la normalité pour les cabinets d'avocats, et, comme pour les entreprises de plus de 20 salariés qui entrent dans le champs d'application des mesures encourageant l'emploi des personnes en situation de handicap, de fixer un objectif de 6% d'avocats en situation de handicap dans les cabinets de plus de 20 personnes.


Vincent Nioré n'était pas en reste avec sa démonstration brillante sur les respect des obligations déontologiques qui passe par la diversité et l'inclusion et pourrait être contrôlé par le Barreau comme on le fait déjà pour les opérations financières.


Clotilde Lepetit nous a rappelé l'existence des travaux réalisés sur la Responsabilité Sociétale des Avocats et la possibilité tous les 2 ans de faire le point sur le handicap, domaine couvert par ces travaux, tout en rappelant la nécessite de mettre en valeur les confrères qui accueillent des stagiaires et des collaborateurs en situation de handicap, ce qui renforce l'intérêt des label TousHanRobe lancés par Droit comme un H! en novembre dernier.


Enfin Julie Couturier nous a rappelé l'effort qui pourrait être réalisé dès l'école d'avocat, les formations de déontologie pouvant intégrer cette sensibilisation à la diversité, voire rechercher une formation inclusive avec un référant handicap à l'EFB pour faciliter le dialogue avec bienveillance, dès l'arrivée dans la profession, tout en regrettant l'absence de statistiques sur la profession pour mesurer l'ampleur des mesures à prendre et l'impact des réalisations à venir.


Une mention particulière pour Marie Bélézy notre H-Ambassadeur de la Lysias Nanterre qui a appelé les candidats à venir dans les amphithéâtres évangéliser les étudiants, et à Pierrick Le Goff avocat associé du Cabinet De Gaulle Fleurance pour sa proposition d'intégrer dans les heures de formation obligatoire, les heures à accompagner les étudiants en situation de handicap de l'Université ou de Sciences Po, où il enseigne, jusqu'à la sortie de l'école du barreau.


Tous les candidats ont milité pour une sensibilisation et une normalité du handicap à rechercher et veulent appuyer un certain nombre de mesures phare :

- un objectif de 6% d'avocats en situation de handicap aligné sur celui des salariés dans les entreprises de plus de 20 employés

- la mise en place d'un référant handicap au Barreau de Paris et à l'EFB pour être l'interlocuteur formé sur les questions de handicap avec les juridictions, les confrères , les cabinets et les élèves avocats

- l'encouragement à l'accessibilité numérique que ce soit pour le nouveau RPVA ou dans la formation des élèves avocats et avocats

- la sensibilisation des avocats et des élèves avocats, comme cela a été fait pour l'accessibilité au droit pour les personnes en situation de handicap, à l'inclusion des talents en situation de handicap

- l'aménagement du dispositif TIH pour permettre l'association des avocats en situation de handicap dans des structures sans pour autant faire perdre à leur client l'avantage de l'imputation de la quote part de 30% de leurs honoraires sur la contribution AGEFIPH

- la prise en compte des heures d'accompagnement des étudiants qui se destinent à la profession d'avocat, des élèves avocats, voire des confrères en situation de handicap dans les obligations de formation

- le contrôle bienveillant des cabinets dans leur respect de la non discrimination à l'embauche et à la promotion pour les populations en situation de handicap ... .


Comme l'a mentionné l'un des candidats, nous devons être une profession "comme une autre" être ambitieux et nous battre pour une société inclusive, ce que Matthieu Juglar, Président de l'association avait rappelé dans son introduction aux débats en nous faisant partager avec humour ... sa vision du handicap ! Et un grand merci à Monsieur le Bâtonnier Olivier Cousi et Jerome Giannesini qui nous avaient invités à la Maison du Barreau pour initialement organiser ce débat avant le confinement.


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